Équipe

Professeur.e.s


Nancy Bussières (EST) 

La professeure Nancy Bussières (EST) se spécialise dans l’intégration dynamique et l’écriture autonome de la lumière traditionnelle, mécanisée et numérique aux arts de la scène. Son travail actuel est issu d’un désir d’éclatement de la chronologie lumineuse au profit d’une approche polyrythmique et performative basée sur l’expérience et la perception. Elle œuvre activement dans des contextes croisant le théâtre, la danse, l’opéra, la musique, la performance, les arts médiatiques et l’installation. Elle a entre autres collaboré avec Manon De Pauw sur la performance Cocons somatiques. 

Son approche suppose le développement et l’implémentation de méthodologies de création avec la lumière, de systèmes de notation (partition d’événements de lumière) et d’outils technologiques émergents (sources de lumière, programmation et contrôle) aux arts de la scène en vue d’une écriture plurielle. Ses recherches sont directement liées à la recherche-développement en programmation lumière et systèmes actifs. 

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Manon De Pauw (EAVM)

La pratique de la professeure Manon De Pauw s’articule autour de deux axes de recherche : le corps comme sujet de l’œuvre ou présence manifeste de l’artiste à l’œuvre ; la lumière comme source originelle de l’image, comme objet d’étude et comme matière tangible qu’elle manipule de diverses manières. Outre ses créations individuelles sous forme de photographies, de vidéos, d’installations et d’art public, elle s’est forgée au fil des ans une place singulière comme performeuse et conceptrice visuelle au sein du milieu des arts vivants. Avec le chorégraphe Pierre-Marc Ouellette, elle expérimente de nouvelles modalités de collaboration entre la danse et les arts visuels à travers l’image performée. Elle y fabrique des images abstraites projetées, manipulées, réfléchies et réfractées en direct. Elle sonde ainsi les possibles effets et affects de l’image lumineuse en résonnance avec les corps et les voix en mouvement, dans une forme de scénographie vivante. 

Manon De Pauw a exposé entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Galerie de l’UQAM, au Musée Régional de Rimouski à l’Art Gallery of Nova Scotia, au Centre Culturel Canadien à Paris. Ses performances ont été présentées au Théâtre La Chapelle, au Centro Nacional de las artes à Mexico, à l’Usine C (Festival Temps d’images, 2014), à l’Agora de la danse (avec Pierre-Marc Ouellette et Nancy Bussières, 2017) et au GESÙ (concert Sonne l’image, avec Joane Hétu, 2019). Ses contributions aux pièces Là où je vis (Danièle Desnoyers/Le carré des Lombes) et Un si gentil garçon (Denis Lavalou/Théâtre complice) l’ont amené à performer dans le cadre de tournées internationales entre 2008 et 2018. Elle a aussi collaboré avec les musiciens André Pappathomas et Philippe B. Elle est représentée par la Galerie Blouin Divison

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Alain Paiement (EAVM)

Alain Paiement est né à Montréal en 1960, où il vit et travaille actuellement, après avoir passé plus de dix ans en Europe. Il est professeur à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal.

Sa pratique artistique a évolué entre peinture, installation, photographie et vidéo, avec un intérêt continu pour la géographie et les procédés cartographiques. Deux principaux ensembles d’œuvres ont caractérisé sa production à ce jour : des sculptures photographiques représentant des espaces architecturaux, basées sur la transformation de la sphère optique (1986-2000) ; des mappings photo-cartographiques, vues aériennes improbables d’espaces domestiques et publics, entre mise à plan (1996-2004) et projection tridimensionnelle (2005-2013).

Ses recherches ont aussi donné forme à des interventions architecturales; des photographies d’êtres, de choses et de situations innombrables; des assemblages numériques basés sur des procédés d’échantillonnage; des plans fixes en vidéo et, plus récemment, des abstractions picturales inspirées par la génétique et basées sur des mixages et tessellations de motifs ornementaux. La plupart des projets portent sur les relations entre des structures ordonnées et des phénomènes chaotiques, à diverses échelles, entre le point de vue satellitaire et celui du macro-photographe.

Le travail actuel cherche à redéfinir les phénomènes temporels par l’image. En vidéo et photographie, les sujets sont fluides, éphémères, en transition ou singulièrement marqués dans le temps. Les images interprètent la réalité observée au moyen de découpages, balayages, surimpressions, juxtapositions non synchrones, re-mappings, fausses stéréoscopies et boucles infinies.

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Julie Trudel (EAVM)

Julie Trudel, professeure à l’École des arts visuels et médiatiques depuis 2017, est une peintre abstraite active depuis 2012. Son travail a été présenté dans des expositions individuelles et collectives en France, en Allemagne, aux États-Unis ainsi qu’à travers le Canada, et inclus dans deux importants panoramas de la peinture canadienne actuelle : Entangled: Two Views on Contemporary Canadian Painting, à la Vancouver Art Gallery (2017), ainsi que le Projet Peinture, à la Galerie de l’UQAM (2013). En plus de cumuler de nombreuses bourses de recherche et plusieurs résidences canadiennes et internationales, elle a été finaliste du concours de peinture pancanadien RBC à deux reprises (2011, 2012) et lauréate du Prix Joseph Plaskett en peinture (2013). Elle est représentée par la Galerie Hugues Charbonneau à Montréal. 

Son travail se situe dans un courant de peinture réflexive et conceptuelle qui porte son attention sur le mode d’élaboration du tableau et interroge l’image de la peinture elle-même. Ses œuvres tendent donc à actualiser des problématiques traditionnelles de la peinture abstraite dans des travaux qui cherchent à en renouveler les moyens – tant du côté du médium, du support que de la mise en espace. 

Elle tente depuis 2015 d’intégrer la lumière au tableau, en peignant sur des supports d’acrylique (communément appelé plexiglas), exploitant la transparence, les reflets, la réversibilité et la plasticité de ce matériau. Ses recherches actuelles testent l’emploi de plexiglas colorés comme supports et matière du tableau. En ajoutant la lumière réelle aux paramètres traditionnels de la peinture abstraite, elle cherche à créer une complexité visuelle qui reflète notre époque où l’écran est omniprésent. 

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